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L’homme et la machine

« La grandeur d’un métier est peut-être avant tout d’unir les hommes : il n’est qu’un luxe véritable, et c’est celui des relations humaines. »

 

« J’ai toujours pensé qu’aucun métier n’unit davantage l’homme et les machines. En ce sens, tous ceux qui rêvent d’un siècle de robot aérien sont bien présomptueux.

 

La technique n’est qu’un moyen, elle ne saurait être un but. Chaque progrès qu’elle marque augmente encore la servitude finale de l’homme et grandit sa part.

 

Que les navigants d’aujourd’hui et tous ceux qui œuvrent dans les cabinets d’ingénieurs, les bureaux, les ateliers, les escales, ne l’oublient pas !

 

Qu’ils s’inspirent de leurs aînés, défricheurs de routes et se souviennent qu’ils sont tombés pour que la fraternité rayonne plus haut entre les hommes…

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Tous seront payés largement de leurs sacrifices, si leurs aventures d’hier permettent aujourd’hui à ceux qui vivent au fond de la mine de voir le ciel ! »

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J’ai trouvé ce texte en 1998 dans la partie du musée de l’hôtel Le grand balcon, à Toulouse, qui était l’ancien hôtel de l’Aéropostale fréquenté par des pilotes comme Mermoz et Saint-Exupéry.

La première strophe est d’Antoine de Saint-Exupéry dans Terre des hommes, mais je n’ai pas retrouvé l’auteur pour le texte suivant…

2018 Par Alexandre AUBIN

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